Festival Ciné Alter’natif – 3, 7 et octobre à Paris, 4 octobre à Genève, 9 au 13 à Nantes, 18 à Marly
Le GITPA et le SOGIP se sont associés à l’organisation du
À Paris, le festival, animé par Sophie Gergaud, Présidente de De la Plume à l’Ecran, se décline en 6 réunions, des projections de films de réalisateurs amérindiens
et une table ronde sur le Cinéma autochtones d’Amérique latine
Des projections ont également lieu à Nante, Genève et Marly
Centre culturel canadien
5 rue de Constantine -Paris 7e Jeudi 3 octobre -20h |
EHESS Amphithéatre François Furet
105 bd Raspail – Paris 6è Lundi 7 octobre 16h00 à 19h |
Cinéma La Clef
34 rue Daubenton –Paris 5e Lundi 7 octobre 18h30 |
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RETROSPECTIVE WAKIPONI MOBILE (CANADA)
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TABLE RONDE « CINEMA AUTOCHTONE D’AMERIQUE LATINE »
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DESCENDANCE ET IDENTITES EN QUESTIONS
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Les ateliers Wapikoni Mobile sont partenaires du Festival Ciné Alter’Natif depuis la première édition. Chaque année, depuis 5 ans, le festival a le privilège et le plaisir de diffuser et de promouvoir ces courts-métrages de grande qualité réalisés par des jeunes amérindiens issus de 19 communautés autochtones du Canada. Structure hors du commun, le Wapikoni Mobile sera à l’honneur lors de cette 5ème édition du Festival Ciné Alter’Natif. En présence de Nahka Bertrand (Déné) et Emilie Monnet (Anishnabe), représentantes du Wapikoni Mobile et chanteuses du groupe traditionnel ODAYA.
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En partenariat avec le GITPA et le SOGIP Aujourd’hui, en Amérique du Sud, les peuples autochtones participent activement à l’usage du cinéma comme moyen d’expression et de découverte de soi. L’existence de ces réalisateurs est valorisée à l’occasion de festivals de cinéma autochtone, organisés dans différents pays d’Amérique du Sud. L’émergence et le développement de telles platesformes cinématographiques permettent de questionner les différentes propositions artistiques de ces réalisateurs, les thèmes et les sujets traités, ainsi que l’origine de leur besoin de s’exprimer à travers le cinéma. L’analyse des représentations de l’Indien dans le cinéma en Amérique latine est un champ de recherche relativement nouveau. Et c’est ce qui rend d’autant plus important et passionnant le travail des deux intervenantes de cette table ronde, qui sont allées sur le terrain à la rencontre des personnes clés de cette histoire du cinéma autochtone en mouvement, encore en ébullition, en construction. Angelica Mateus Mora abordera l’image de l’Indien dans l’histoire du cinéma et de l’audiovisuel latino-américains, plus particulièrement, colombiens, depuis les premiers films de « découverte » jusqu’à l’appropriation contemporaine du cinéma et de la vidéo par les Amérindiens. Gabriela Chihuailaf interrogera le cinéma documentaire mapuche qui, selon elle, cherche à établir en images les rapports des réalisateurs avec leur réalité sociale, culturelle, identitaire, travaillant sur un « invisible » – les peuples autochtones dans les pays où ils ont été soumis – afin de les rendre « visibles » aux yeux de la société nationale dominante |
Projection de 3 films et OK BREATHE AURELEE Auralee cherche à s’évader d’une vie qui lui semble fade. Elle veut un bébé. Mais Colin, son petit-ami, n’est pas vraiment décidé. Souhaitant désespérément renouer avec ses origines autochtones, Auralee se met à la recherche d’un donneur de sperme amérindien. Un court-métrage sur la vie, l’amour, la maternité et la quête identitaire CORRIGER LE TABLEAU Les jeunes de Manawan décrivent et écrivent les préjugés dont ils sont souvent les victimes. Puis, le tableau s’efface pour qu’ils réécrivent leur propre vie. LAST CALL INDIEN A la mort de son grand-père, Sonia perd l’un des derniers liens qui l’unissaient à son héritage mohawk. Elle essaie de savoir pourquoi elle connaît si peu de choses sur sa culture autochtone et ce que cela signifie d’être mohawk aujourd’hui. Sa quête identitaire est le prétexte pour explorer la complexité de la situation des Premières Nations du Canada. |
Cinéma La Clef
34 rue Daubenton –Paris 5e lundi 7 octobre à 20h45 |
Cinéma La Clef
34 rue Daubenton –Paris 5e mardi 8 octobre à 18h30 |
Cinéma La Clef
34 rue Daubenton –Paris 5e mardi 8 octobre à 20h45 |
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SMOKING FISH Cory Mann, jeune tlingit excentrique, se bat pour faire tourner sa petite entreprise à Juneau, en Alaska. Comme chaque année, il est rattrapé par une fringale de saumon fumé et par la nostalgie de son enfance. Il décide alors de passer l’été au camp de pêche traditionnel de sa famille pour y préparer du poisson dans le fumoir à saumon. L’histoire insolite de sa vie et l’histoire inédite de son peuple se mêlent à la préparation de la nourriture traditionnelle, aux difficultés pour payer factures, impôts et garder son entreprise à flot. A travers un humour décapant, Smokin’ Fish raconte les tentatives d’un homme pour évoluer dans cet espace de collision chaotique du monde moderne et d’une culture ancienne, pour composer avec les exigences de la modernité et la simplicité de la plénitude heureuse. Smokin’ Fish, ou comment gagner sa vie tout en profitant des petits bonheurs que la nature procure et que la famille assure.
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CANADA : IDLE NO MORE ! VOTRE VOIX, NOTRE FUTURE, Alors que l’entreprise Enbridge souhaite construire un double oléoduc qui transporterait le pétrole brut des sables bitumineux d’Alberta jusqu’à l’Océan Pacifique, traversant de nombreuses terres tribales, les Wet’suwet’en (Colombie Britannique) nous confient leurs craintes et leur volonté de protéger leur environnement. EXTRACTION Extraction est un court-métrage qui explore l’opposition entre la nation cree de Beaver Lake et la province d’Alberta alliée au gouvernement fédéral du Canada, afin de stopper l’expansion de l’extraction de sables bitumineux sur ses territoires traditionnels. BLOCUS 138 9 mars 2012, un groupe d’autochtones de la réserve innue de Maliotenam, proche de Sept-Îles, bloque depuis cinq jours la route 138 pour s’opposer aux travaux d’Hydro-Québec sur la rivière Romaine. La Sûreté du Québec, appuyée par l’escouade anti-émeute, intervient alors pour démanteler les barricades
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GENERATION NAVAJO BLACK MESA WATER COALITION L’organisation autochtone Black Mesa Water Coalition lutte pour la préservation et la protection de la Terre Mère et le respect des cultures amérindiennes, afin d’instaurer un mode de vie sain et durable dans les communautés tout en responsabilisant la jeune génération. TO EI ‘IINA ATÉ -WATER IS LIFE, Water is life explore le caractère sacré de l’eau et montre à quel point l’industrialisation de la Nation navajo perturbe son mode de vie traditionnel. Deidra Peaches et Jake Hoyungowa s’adressent au public en montrant à quel point ils seront pour toujours affectés par les impacts de l’industrialisation et ses ramifications liées à leur environnement, leur gouvernement, leur santé et, surtout, leur mode de vie.
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