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Soutenance de thèse Verónica González-González « La pensée institutionnelle sur les peuples autochtones. Les cas de l’UNESCO et de la FAO (1945-2012) » 10 janvier 2014 à 14h

by sur 07/01/2014

Verónica González-González soutiendra sa thèse de doctorat en sociologie intitulée :

 « La pensée institutionnelle sur les peuples autochtones. Les cas de l’UNESCO et de la FAO (1945-2012) »,

le vendredi 10 janvier 2014, à 14 heures, au Centre Censier (13, rue Santeuil, Paris 5ème), salle 410,

Devant un jury composé de :

  • BELLIER, Irène, Directrice de recherches au CNRS (directrice de thèse)
  • BENGOA, José, Professeur à l’Université Academia de Humanismo cristiano du Chili (rapporteur)
  • GROS, Christian, Professeur émérite, Université Paris III – Sorbonne Nouvelle, IHEAL (directeur de thèse)
  • MORIN, Françoise, Professeur émérite  à l’Université de Lyon II (rapporteur)
  • RECONDO, David, Chargé de recherches au CNRS
  • RODRÍGUEZ-PIÑERO ROYO, Luis, Professeur à l’Université de Séville

Résumé de la thèse

Les activités menées au sein de l’ONU, ainsi que de son prédécesseur, la Société des Nations, ont jouées un rôle fondamental dans la détermination de la position qu’occupent actuellement les “peuples autochtones” dans le champ politique international. En adoptant une approche constructiviste, l’auteure montre que le comportement des organisations internationales face aux peuples autochtones relève de processus anciens, qui sont désormais codifiés dans les “identités” de ces institutions. Elle explique en suite comment l’interaction entre un tel héritage et des conjonctures historiques et politiques particulières (le système colonial, la décolonisation et le scénario postcolonial contemporain) a généré ce qu’on appelle ici « lo indígena » : une “pensée institutionnelle sur les peuples autochtones”, définie comme un ensemble de catégories, de connaissances et de normes que ces organisations associent aux peuples autochtones, et qui déterminent leur relation institutionnelle avec eux.

A l’aide des outils méthodologiques et conceptuels propres à l’anthropologie politique et au droit international, l’auteure analyse dans une perspective historique l’évolution de la “pensée institutionnelle sur les peuples autochtones” au sein de l’UNESCO et de la FAO. Jusqu’aux années quatre-vingt-dix, ces organisations ont établi une relation avec les peuples autochtones qui reproduisait la domination exercée sur eux dans le cadre du système international westphalien. Cette recherche démontre que la relation institutionnelle entre ces agences spécialisées et les peuples autochtones change graduellement, sous l’influence du développement des “questions autochtones” au sein de l’ONU et notamment après l’adoption de la Déclaration des droits des peuples autochtones en 2007. Si les initiatives prises par les deux agences en réponse aux nouveaux contextes ne réfléchissent qu’un premier stade de transformation institutionnelle, elles ouvrent tout de même une fenêtre d’opportunités pour que les peuples autochtones jouent un rôle dans la construction de leur réalité et, par conséquent, dans la concrétisation de leurs aspirations politiques au niveau national et international.

Mots clés : peuples autochtones, ONU, UNESCO, FAO, OIT, organisations internationales

Contact : veronica.gonzalezgonzalez@etud.sorbonne-nouvelle.fr

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